Le dresseur d’animaux Pierre Cadéac va porter plainte contre Hugo Clément pour diffamation (vidéo)
Dernièrement, l’association Paris Animaux Zoopolis a porté plainte contre le célèbre dresseur d’animaux pour le cinéma. Un documentaire a été réalisé sur lui et les gestes violents qu’il aurait eus sur ses animaux.
Dernièrement, une enquête, conduite par Hugo Clément, revient sur les agissements du dresseur pour animaux Pierre Cadéac. L’enquête, publiée dans Vakita, explique que le dresseur a été plusieurs fois violent envers ses animaux.
Des accusations de maltraitances qui ne passent pas pour Pierre Cadéac, le dresseur d’animaux français le plus connu du milieu du cinéma. Le documentaire commence par le commentaire de Hugo Clément, déclarant : « Habituellement, Pierre Cadéac travaille dans l’ombre, en coulisses. Mais au printemps dernier, il est passé dans la lumière, bien malgré lui, quand une vidéo (du dresseur en train de frapper un pygargue à tête blanche, ndlr) a été diffusée par l’association « Paris Animaux Zoopolis » ». Le documentaire dénonce d’autres cas de maltraitance suspectés chez le dresseur animalier.
Le dresseur a été invité sur le plateau de BFMTV pour répondre à cette enquête. Il explique comprendre que les gens puissent être choqués de voir la vidéo dans le documentaire, où il frappe l’oiseau. Cependant, il assure que la vidéo, sortie de son contexte, n’est pas la preuve de faits de maltraitance envers ses animaux. Pierre Cadéac explique que l’oiseau sur sa main l’a attaqué : « Je lui mets une gifle mais juste après, je m’assois, je le caresse longuement. C’est œil pour œil, dent pour dent ; œil pour œil, bec pour bec ».
Il déclare : « Chez nous, il y a plus de 300 animaux. Mes animaux sont très familiers et n’ont pas peur des visiteurs, et encore moins de moi ». Il ajoute cependant qu’il y a un « petit groupe d’animaux qui posent problème et qui transforment (son) établissement en camp de redressement ». Il tient également à préciser : « Je me retrouve avec quelques animaux que je suis obligé d’essayer de redresser, de remettre sur le droit chemin car ils ont été maltraités préalablement ».
Il fait ainsi référence à un singe au cœur du reportage. Selon Vakita, l’animal aurait été violemment battu par le dresseur. Pierre Cadéac explique que le singe a été « saisi en banlieue » et que ce sont les forces de l’ordre et les services vétérinaires qui l’ont « réquisitionné » pour prendre l’animal. Le singe « avait des couches et mangeait du McDo », explique-t-il également avant d’ajouter que l’animal vit avec lui depuis 10 ans maintenant. Le dresseur précise avoir acheté deux autres singes pour assurer une vie sociale à l’animal. « L’essentiel du combat entre ce singe est moi est qu’il m’a attaqué, et j’ai répliqué (…) pour le discipliner, malheureusement », précise-t-il.
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