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Raspoutine: l’assassinat d’un gourou

Conseiller occulte, ermite mystique parcourant les routes de Sibérie, il a laissé une empreinte indélébile dans l’imaginaire russe.

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Chroniqueur Temps de lecture: 7 min

Grigori Efimovitch Raspoutine, né aux confins de la Sibérie en 1869 dans une famille nombreuse de petits fermiers pauvres, serait devenu une sorte de moine-mendiant après avoir eu la vision d’une Vierge lumineuse, un jour de 1894, alors qu’il travaillait dans les champs. Il aurait parlé de cette apparition à un moine ascète, qu’il considérait comme son père spirituel. Celui-ci lui aurait conseillé de tout quitter pour effectuer un voyage spirituel au mont Athos, en Grèce, un des hauts lieux de la religion orthodoxe situé à 3.000 km de là. Il ne serait revenu dans son village que deux ans plus tard, après avoir fait halte dans de nombreux monastères sur la route du retour. Raspoutine entre alors dans son personnage légendaire en survivant grâce à la charité et l’aumône, craint et respecté de fidèles qui lui font une réputation de sage et de guérisseur. De Kazan à Kiev où il se rend régulièrement, on vient de toute la région pour écouter ses prêches. On lui amène des malades à guérir.

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