Les hérissons, bientôt en voie de disparition?
Le nombre d’individus est en chute libre depuis ces dix dernières années.
Petit animal des jardins et des forêts, le hérisson est dans une très mauvaise passe, rapporte La Voix du Nord. Dernièrement, une pétition a été lancée pour sauver les hérissons, qui voient leur taux de mortalité augmenter dramatiquement.
Dans un entretien pour La Voix du Nord, Jean-Xavier Duhart, l’auteur de cette pétition explique les raisons de ce déclin. L’animal est très sensible aux variations de son environnement. L’utilisation des pesticides, la raréfaction de ses sources de nourriture, la disparition de son habitat comme les haies et les buissons mais aussi la circulation, sont les grandes causes de la chute du nombre d’individu.
En Angleterre, une étude de l’an dernier rapporte que la population de hérissons a chuté de 30 à 75 % en 20 ans, ne laissant qu’environ un million d’individus, rapporte La Voix du Nord. Jean-Xavier Duhart explique également à propos de l’évolution de la population des hérissons dans d’autres pays : « Il n’y a aucune raison que la situation soit différente de celle de l’Angleterre. On estime que l’espèce sera quasiment éteinte en 2025, avec des territoires d’où il aura totalement disparu, et d’autres avec des effectifs si réduits qu’ils ne seront plus en mesure de se reproduire, et donc condamnés à disparaître. On s’inquiète des pandas en voie de disparition, alors que chez nous, des petits animaux sauvages disparaissent aussi de façon exponentielle ».
Au-delà de la disparition de l’animal, l’impact sur la faune et la flore est également à attendre. En effet, le hérisson est une espèce dite, parapluie, explique Jean-Xavier Duhart au journal. C’est-à-dire qu’il est un acteur de la protection de son habitat mais aussi des autres espèces avec qui il partage son espace. Les experts s’inquiètent de voir l’écosystème se déséquilibrer si l’animal vient à disparaître.
De quoi inciter les propriétaires d’un jardin, à garder un espace plus sauvage, avec des buissons et des feuilles mortes, où l’animal pourrait se cacher.
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