Accueil Actu Soirmag

30 millions d’Amis porte plainte contre la SNCF après la mort d’un chat sous un train

Le 2 janvier dernier, le chat de deux voyageuses s’est fait écraser par un train, en pleine gare Montparnasse.

Temps de lecture: 3 min

30 millions d’Amis vient de porter plainte contre la SNCF pour « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal ». En cause, un accident qui s’est déroulé le 2 janvier dernier à la gare Montparnasse, à Paris. Deux voyageuses, une mère et sa fille s’apprêtaient à prendre le train pour Bordeaux, mais leur chat qui voyageait avec elles, s’était échappé de son sac de voyage et s’est retrouvé sous les locomotives d’un train.

Malgré les demandes répétées des deux femmes, les agents de contrôle n’ont pas retardé le départ du train pour récupérer l’animal. Ce dernier s’est fait écraser. « C’est donc un passager de la SNCF qui a été sciemment écrasé », assure l’association qui lutte contre la maltraitance animale.

« Au-delà de la cruauté abominable des faits, l’animal était en règle puisque ses maîtresses s’étaient acquittées d’un billet pour qu’il puisse voyager en toute légalité », écrit encore Reha Hutin, présidente de l’association, sur le site de 30 millions d’Amis.

À lire aussi  : Un train écrase un chat sous les yeux de ses propriétaires à la gare Montparnasse

Pour l’avocat de l’association, Me Xavier Bacquet, c’est bien un acte de cruauté qui s’est déroulé au début du mois : « On ne peut pas faire n’importe quoi avec le vivant. Or ici, des agents ont délibérément pris la décision de démarrer un train alors que les maîtres les ont informés de la présence de leur chat sur les rails. C’est donc en conscience que cette décision potentiellement mortelle – et qui l’a été malheureusement – a été prise. Ce n’est donc pas un incident, mais bien un acte de cruauté ».

Le journal 20 Minutes rapporte que la SNCF s’est déclarée « touchée » par l’accident mais estime que la décision a été prise au nom de la sécurité. L’entreprise ferroviaire a également déclaré : « Il est formellement interdit de descendre sur les voies, ce qui mettrait en danger la vie des deux voyageuses ou de nos agents. Les installations ferroviaires sont dangereuses dès lors que l’on n’est plus sur un quai et la sécurité est la première de nos priorités. Un train stationné dans une gare est en effet toujours alimenté en électricité et les risques d’électrocution sont réels ».

L’affaire avait fait le tour des réseaux sociaux et les internautes étaient partagés sur la décision prise par les agents de la gare.

Retrouvez plus d’actualités sur www.soirmag.be et sur Facebook.

Sur le même sujet

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une