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Ce qu’il faut retenir de la soirée des Grammy Awards (vidéos)

Durant la soirée, plusieurs événements notables sont à souligner dont l’arrivée de la catégorie récompensant les jeux vidéos, la célébration du hip-hop et une touche politique avec l’hymne pour la liberté en Iran récompensé.

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Beyoncé est devenue dimanche l’artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards, à Los Angeles, mais le prix suprême du meilleur album lui a encore échappé, au profit de la popstar britannique Harry Styles. Durant la cérémonie, d’autres prix ont été délivrés et méritent de s’y attarder.

L’hymne pour la liberté en Iran récompensé

Touche politique de la soirée, la Première dame des États-Unis Jill Biden est venue sur scène pour annoncer le prix de la « chanson pour un changement de société ». Et la récompense est allée à « Baraye », le morceau du chanteur pop iranien Shervin Hajipour, 25 ans, devenu un hymne du mouvement de protestation qui secoue l’Iran depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini après son arrestation par la police des mœurs à Téhéran.

L’artiste, placé en détention après que sa chanson était devenue virale sur les réseaux sociaux, a été libéré sous caution. Jill Biden a loué « un appel puissant et poétique à la liberté et aux droits des femmes » en Iran, dont les relations avec les États-Unis sont rompues depuis plus de quarante ans.

Les 50 ans du hip-hop fêtés dignement

Ce fut l’un des moments live les plus réussis d’une soirée très sage, sans incident ni dérapage. Pour fêter les 50 ans du hip-hop, dont on considère qu’il est né dans le Bronx à New York à l’été 1973, rarement autant de stars du rap n’avaient été réunies pour un long medley : Grandmaster Flash, Run DMC, LL Cool J, Rakim, De La Soul, Method Man du Wu-Tang Clan. Le tout avec Questlove, des Roots, pour accompagner ce beau monde à la batterie. La reine Queen Latifah elle-même a fait un passage remarqué sur scène, avant Missy Eliott.

Et la meilleure musique de jeu vidéo pour…

C’était une première attendue et tardive. Dimanche soir, l’Académie a remis pour la première fois une récompense à la meilleure musique d’un jeu vidéo. Le gramophone est revenu à la compositrice américaine Stephanie Economou pour la bande-son d’un des opus de la série d’Ubisoft, « Assassin’s Creed Valhalla ». « Je n’avais pas de grands espoirs pour cette catégorie car (…) je suis généralement très novice dans le domaine de la musique de jeux vidéo et je me retrouve face à des géants et des vétérans », a déclaré la musicienne, qui a déjà composé pour le cinéma et la télévision.

Avant la cérémonie, elle avait expliqué à l’AFP que cette toute nouvelle catégorie marquait « une étape importante pour que les gens reconnaissent enfin que les jeux vidéos sont dans l’air du temps depuis un bon moment ».

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