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Une femme atteinte de la maladie des os de verre se prépare à gravir l’Everest

À 38 ans, cette infirmière s’apprête à gravir le plus haut sommet du monde.

Temps de lecture: 2 min

Fabienne Sicot-Personnic habite à Montpellier. Maman de trois enfants, elle est infirmière et atteinte de la maladie des os de verre. Mardi 14 mars, elle est arrivée au Népal pour gravir les 8848 mètres de l’Everest. Avec ce défi, elle compte changer le regard sur le handicap et elle relèvera des fonds pour la recherche médicale. Elle se donne deux mois et demi pour arriver au sommet.

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Si ce défi est déjà une aventure pour tout un chacun, il l’est encore plus pour la trentenaire, qui est atteinte de deux pathologies handicapantes. En effet, en plus de la maladie des os de verre lui ayant déjà provoqué 70 fractures, elle souffre aussi d’une spondylarthrite ankylosante. Il s’agit d’une maladie inflammatoire articulaire chronique, à l’origine de douleurs au niveau des articulations.

Le financement de la recherche

« On vit ce projet à fond, ça donne un leitmotiv hyper important quand on est malade, ça permet de relever la tête », confie-t-elle à nos collègues de BFMTV. Le message qu’elle souhaite porter au travers de ce défi est aussi que les personnes en situations de handicap ne sont pas condamnées à rester chez elles. « Ça fait plus d’un an et demi que je n’ai pas eu de fractures, c’est quelque chose qui n’était pas arrivé depuis fort longtemps », explique-t-elle.

Son but est également de repousser l’évolution de la maladie. Au début de son aventure, elle a ouvert une cagnotte et espère lever des fonds pour l’Inserm, un organisme dédié à la recherche médicale. « Je peux prétendre à l’ascension de l’Everest parce que je bénéficie de traitements issus de la recherche », souligne-t-elle. Elle veut donc « aider les patients et les familles dans l’attente » d’avancées scientifiques.

Cela fait un an et demi que l’infirmière prépare son ascension. Ses pathologies l’empêchant de courir, elle fait du vélo en portant un masque qui stimule une haute altitude et qui suit une préparation psychologique. « Mon autonomie, que j’ai actuellement grâce à mes traitements, est précaire », explique-t-elle. « Au-dessus de ma tête, j’ai un timer (minuteur ndlr) qui a un moment donné va s’arrêter et (…) ce sera un peu plus difficile pour moi de réaliser ce genre de projet. » L’aventurière n’en est pas à sa première montagne. En 2022 déjà, elle a réussi à gravir le Mont-Blanc.

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