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Blanche Gardin pousse un coup de gueule contre Jeff Bezos

Invitée dans la prochaine saison de « LOL : qui rit sort ! », la comédienne a refusé l’invitation en dénonçant les méthodes de l’entreprise Amazon et en s’adressant directement à son créateur.

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Au travers d’un post Facebook, ce jeudi 20 avril, Blanche Gardin a été très claire : elle ne participera pas à « LOL : qui rit, sort ! ». L’actrice et réalisatrice aurait été invitée à participer à la prochaine saison de l’émission à succès de Prime Video. Mais les méthodes de l’entreprise Amazon, créée et détenue par Jeff Bezos, sont manifestement en contradiction avec ses valeurs. Elle s’est donc adressée directement au milliardaire, en argumentant son refus, en ajoutant la pointe d’humour que le public lui connaît.

« Ça me ferait carrément mal au cul »

Son refus s’explique notamment par le salaire qu’elle percevrait en se joignant au jeu, dont le tournage dure « une journée ». En effet, pour cette journée, les participants sont bien sûrs rémunérés. Mais ce qui choque surtout l’actrice, c’est la différence entre cette rémunération, et les gains offerts à l’association qu’elle représente dans l’émission. Elle explique : « Il se trouve (…) que je serais gênée aux entournures (pour ne pas dire que ça me ferait carrément mal au cul) d’être payée 200 000 euros pour une journée de travail même si je perds à votre jeu, quand l’association caritative de mon choix remporterait, elle, 50 000 euros. »

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Ensuite, Blanche Gardin énumère les dérives sociales de l’entreprise Amazon, dont Prime Video fait partie. La pollution émise par la société, le choix d’utiliser la main d’œuvre moins cher des Ouïgours, ou encore l’impact social d’Amazon sur la vie des citoyens : tout y passe. « Tout ça pour quoi ? Pour qu’on puisse commander des couches pas chères depuis notre canapé en se grattant les couilles. Oui, ça me gêne. »

L’ombre faite au cinéma

La réalisatrice recentre ensuite son propos sur la plateforme de streaming qui diffuse l’émission dans laquelle elle a été invitée. Beaucoup de films et de séries y sont disponibles, ce qui fait aussi de l’ombre aux salles de cinéma. Elle explique :  « en tant qu’actrice et auteure de films, je caresse le rêve un peu fou que mes futurs projets puissent sortir dans une salle de cinéma. (…) vous conviendrez que faire de la publicité pour votre plateforme (puisque c’est de cela qu’il s’agit je crois) reviendrait à me tirer une balle dans le pied. » Elle conclut, toujours avec beaucoup d’humour : « Je n’ai pas envie que dans dix ans plus personne n’aille au cinéma et qu’on soit tous en train de mater des séries sur le canap’ en se faisant livrer des burgers par des sans-papiers qui pédalent sous la pluie. »

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