Accueil Jacques Pradel raconte

Jack l’Éventreur, au-delà du mythe

Un psychopathe sadique a terrorisé un quartier de Londres fin du XIXe siècle. On ne connaîtra jamais le coupable.

Article réservé aux abonnés
Chroniqueur Temps de lecture: 7 min

Été 1888. Nous sommes à Whitechapel, le quartier le plus déshérité de la capitale britannique. Un univers à la Dickens. Un véritable enfer social où s’entassent près de 80.000 personnes qui vivent pour la plupart dans des taudis. La grande famine qui a fait en Irlande 1 million et demi de morts dans les années précédentes a attiré à Londres une foule d’immigrants en quête de travail. Il y a les Irlandais, mais il y a aussi des ouvriers allemands et français, des Juifs russes fuyant les pogroms tsaristes, des Hindous… Tous attirés par le mirage de la Révolution industrielle, promesse d’emploi, espoir de mieux-être et de mieux vivre ! En réalité, Scotland Yard estime que près de 2.000 ouvrières n’ont d’autre choix que se livrer à la prostitution nocturne pour survivre et échapper ainsi à la plus extrême misère. Dévorées par l’alcool et la drogue, la plupart de ces femmes tombent sous l’emprise des proxénètes et des gangs. Le quartier détient le triste record des crimes de sang.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en Jacques Pradel raconte

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs