Évelyne Dhéliat se confie sur son cancer du sein: «J’ai ressenti la responsabilité de le faire»

Évelyne Dhéliat, 75 ans, va participer à une semaine de mobilisation pour la prévention et la recherche contre le cancer. À travers plusieurs initiatives, l’émission « Les 12 coups de midi » s’associe avec le centre Gustave-Roussy et la Fondation ARC. Pour l’occasion, la présentatrice météo a donné un entretien pour Télé-Loisirs à paraître ce lundi. Elle revient notamment sur son cancer du sein, développé il y a 11 ans.

Quand elle découvre la maladie, Évelyne Dhéliat, alors directrice du service météo de TF1, décide de garder l’information pour elle. Au magazine, elle justifie : « J’estimais que c’était quelque chose de très personnel et que je n’avais pas forcément à en parler ou qu’il n’y avait pas matière à s’appesantir sur mon sort. »

Elle ajoute : «  On a vu que j’avais une perruque, je l’ai enlevée, on a vu mes cheveux pousser. Je ne voulais pas communiquer pour que ce ne soit pas trop repris par une certaine presse. J’ai toujours fait une séparation entre ma vie professionnelle et ma vie privée ».

Soutenue par les téléspectateurs

Évelyne Dhéliat se souvient de la vague de soutien qu’elle a reçu lors de son traitement. Elle se remémore : « Je m’étais fait opérer au mois de juin, il y avait les vacances estivales, je me suis dit que ça passerait inaperçu. Mais après, il fallait continuer les traitements, je ne pouvais pas revenir tout de suite. » Elle ajoute : « À un moment, les téléspectateurs appelaient TF1 et envoyaient des mails pour demander ce qu’il se passait et donc on a communiqué dessus. Ça a été un soutien mutuel. »

Finalement, dans le cadre de l’opération Octobre rose qui se mobilise pour sensibiliser sur le cancer du sein, l’association Ruban rose la contacte en 2022. La journaliste accepte finalement. « J’ai répondu favorablement car j’avais entendu des médecins dire qu’il était important que des personnes connues du public en parlent, notamment du dépistage. Ça m’a touchée. J’ai ressenti la responsabilité de le faire », explique-t-elle.

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