«Elles sont pourries»: à Roland-Garros, les balles utilisées font polémique
Plusieurs joueurs ont pointé du doigt la qualité des balles.

Avant d’attaquer la deuxième semaine de Roland-Garros, les polémiques sont nombreuses que ce soit sur ou en dehors du court de tennis. Depuis le début de la quinzaine française, de nombreux joueurs et joueuses se sont plaints… des balles utilisées. Explications.
« On fait Roland-Garros avec des balles de chien ! C’est quoi ces merdes ? Elles sont pourries ces balles », fustigeait ainsi le joueur français Benoît Paire lors de sa défaite en cinq sets contre Cameron Norrie.
De son côté, Taylor Fritz, expliquait après avoir gagné son premier tour : « Je les déteste. » Holger Rune, 6e mondial admettait : « Ce ne sont pas mes balles préférées, pour être honnête. Elles deviennent molles et cotonneuses. Ça rend le match très lent. »
Malgré des températures très régulièrement au-dessus de 20 degrés, les balles sont accusées de ne pas résister : « On joue avec des balles qui grossissent en deux secondes. Les balles neuves ne durent même pas un jeu », a décrit Benoît Paire.
Comme l’expliquent nos confrères du Parisien, les critiques sont nombreuses envers le fournisseur officiel, Wilson. Ce dernier est choisi par les organisateurs du tournoi depuis 2020. « Il est vrai que la marque américaine n’est pas faite pour jouer sur terre battue. On a travaillé pendant des années pour avoir une bonne balle pendant Roland-Garros. Avec Yannick Noah, on demandait des balles en amont pour les tester et dire ce que l’on en pensait. Avec l’appel d’offres, on va au plus offrant », confiait Henri Leconte à RTL.
D’après plusieurs joueurs, la qualité des balles a radicalement baissé depuis le Covid-19. Les fabricants sont accusés d’avoir changé de caoutchouc pour réduire la facture.
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