L’humoriste Seb Mellia répond aux accusations d’agressions sexuelles: «On me fait passer pour un monstre»
L’humoriste est visé par une vingtaine de témoignages de violences sexuelles, relayés sur les réseaux sociaux.
L’humoriste français Seb Mellia, visé par des accusations de violences sexuelles par une vingtaine femmes sur les réseaux sociaux depuis le mois de janvier, a pris la parole ce dimanche sur son compte Instagram.
« Bonjour les amis, petite vidéo pour vous montrer que je suis en vie. Ce n’est pas le top du top, on n’est pas dans la meilleure forme. Mais vous êtes nombreux à me demander de mes nouvelles, je vous en donne », a-t-il déclaré dans un premier temps.
L’humoriste passé par le Jamel Comedy Club a ensuite expliqué les raisons de son long silence : « J’ai mis du temps à parler parce que ce que j’ai vécu était traumatisant. C’est d’une violence… Je n’ai jamais vécu un truc aussi violent. Il y a des gens que tu ne connais pas qui détruisent ta vie, qui mettent ton intimité sur la place publique. On me fait passer pour un monstre.
Je vois des descriptions faites de moi mais ceux qui m’ont côtoyé savent que ce n’est pas vrai. »
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Il assure : « Je vais laisser faire la justice parce que je ne sais pas qui m’attaque : ce sont des témoignages anonymes. C’est comme des terroristes : ils arrivent ils sont sûrs de leur idéologie, ils savent ce qu’ils font et ils détruisent tout . »
« Ce qui me rend fou ce sont les opportunistes, qui se servent de cette histoire pour tirer la couverture, pour faire du buzz, c’est absolument immonde, déplore-t-il encore. Que ce soit des garçons ou des filles. »
Le 12 janvier dernier, l’humoriste belge Florence Mendez avait révélé sur ses réseaux sociaux avoir reçu les témoignages de quatre femmes au sujet de Seb Mellia, relatant des comportements violents physiquement et verbalement, décrivant des rapports sexuels non consentis, voire violents. Fin janvier, elle évoquait plus de vingt témoignages, affirmant avoir laissé la main à des journalistes enquêtant sur le sujet et encourageant les victimes présumées à porter plainte.
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