À boire et à manger: la cuisine à la sauce Bouvard
Dans les années 70, à la fois pour des titres de livres ou d’émissions, Philippe Bouvard a eu des inspirations culinaires.
Ainsi, en 1973, publie-t-il « Un oursin dans le caviar ». Il explique dans l’avertissement aux lecteurs : « L’oursin, c’est moi avec mes piquants et une certaine inadaptation foncière au milieu ambiant ; le caviar, c’est mon pain quotidien supposé. En fait, je n’en mange pas chaque jour, ni chaque semaine, ni même chaque mois, mais ce n’est pas un des moindres avantages des œufs d’esturgeon que de pouvoir revenir toutes les heures dans la conversation sans alourdir l’estomac de ceux qui en parlent. Lorsque le caviar cesse d’être une nourriture pour devenir un symbole, on n’a plus besoin d’un réfrigérateur pour le conserver. » Trois ans plus tard, via le même genre d’ouvrage, Bouvard verse « Du vinaigre sur les huiles » et note : « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Les omelettes sont les intervieweurs et les œufs, les interviewés. »