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Coronavirus: les influenceurs belges se mobilisent pour dénoncer les soirées clandestines et alerter les jeunes (vidéos)

Le centre de crise belge chargé de gérer la pandémie a chargé des personnalités noir-jaune-rouge populaires auprès des jeunes de dénoncer les fêtes dites « lockdown ». Et d’informer, via les réseaux sociaux, sur les dangers du Covid-19, sachant que le virus s’attaque à tous les pans de la population et que chacun peut en être porteur et le transmettre.

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Ce week-end, les réseaux sociaux étaient en ébullition. Partout en Europe, stars et influenceurs se sont passé le mot pour informer la population au sujet du coronavirus  : mesures de confinement à respecter, lavage de mains à magnifier, fêtes à bannir. En tête de gondole chez nous en Belgique, des influenceurs bien connus des jeunes qui ont réagi à la propagation du Covid-19, et à la demande du Centre de crise. Un manager belge, chargé de plusieurs artistes, a été contacté par l’organisme gouvernemental afin d’utiliser la notoriété des célébrités qu’il représente.

La compagne de ce manager, l’influenceuse Jill Vandermeulen – également présentatrice sur RTL-TVI – a immédiatement réagi au coup de pouce demandé par le Centre de crise. Un peu avant, elle avait poussé un coup de gueule remarqué, sur Instagram ce samedi 14 mars, au sujet des fêtards qui avaient profité des dernières heures d’ouverture des bars et restaurants en Belgique : « Je crois qu’on a atteint un niveau de débilité qui dépasse tout entendement (…) Est-ce que je dois encore sincèrement intervenir ? À un moment, ce n’est plus possible. Vous allez tous nous faire crever avec votre débilité ».

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Dénoncer les soirées lockdown

Quelques heures et un message du centre de crise plus tard, Jill Vandermeulen, forte de plus de 288.000 abonnés sur le réseau social de partage de photos et de vidéos, a surenchéri :

« Ceci n’est pas une blague, mais j’ai un message à vous faire passer de la part du Centre de crise du Coronavirus, qui a contacté Simon, mon copain qui est manager de plusieurs artistes. On lui a demandé de vous faire passer ce message (…) Je demande à tous mes amis influenceurs / influenceuses, qui me suivent et qui vont voir cette vidéo, de refaire les mêmes stories ou de partager par écrit ce que je vais vous dire. En ce moment même, des soirées lockdown sont organisées un peu partout en Belgique. Je suppose que c’est la même chose en France. Ce sont des soirées où les gens se regroupent en mode ‘fuck le Coronavirus, nous, on fait la fête’. Ce genre de soirées peut provoquer et provoquera une crise sanitaire sans précédent. Je vais être extrêmement dure dans les termes que je vais utiliser, mais les gens qui organisent ce genre de soirées illégales et surtout, les imbéciles qui y participent, sont de potentiels futurs meurtriers ».

Elle a continué et appelé ses abonnés à dénoncer ces soirées : « Si vous avez été mis au courant d’une soirée qui va se dérouler en Belgique ou en France, si vous êtes invités sur des groupes Facebook à des soirées lockdown ou à d’autres types de soirées, je vous invite à en faire part aux autorités compétentes ». Pour rappel, le coronavirus n’épargne aucune frange de la population. Si certaines tranches d’âge peuvent se sentir moins concernées par le virus, il est nécessaire de noter que le coronavirus peut être transmis à tout le monde et qu’il en va de la responsabilité de chacun pour freiner l’avancée du Covid-19.

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Les autres influenceurs au taquet

Jill Vandermeulen n’est pas la seule personnalité belge à avoir pris la parole sur les réseaux sociaux. La Youtubeuse belge Lufy, dont Soir mag tirait le portrait en janvier 2019, a également tenu à jouer nu rôle, via la plateforme Instagram. Elle a commencé par diffuser les dernières informations du Centre de crise qui appelait les citoyens belges à rester chez eux et à éviter de se rassembler. Elle a aussi partagé l’histoire d’une de ses abonnés, âgée de 22 ans, touchée par le coronavirus. Le but : sensibiliser ses followers, majoritairement issus de la génération 15 – 30 ans.

Gaëlle Garcia Diaz a également emboîté ce même pas : « Arrêtez vos petites soirées lockdown. Afin de limiter la propagation du virus, c’est le pire que vous puissiez faire, vraiment ». Tout comme le DJ Henri PFR qui a relayé le message du SPF Santé publique sur son compte Instagram.

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Des soirées lockdown perturbées grâce à Jill Vandermeulen

RTL a contacté Jill Vandermeulen et Lufy pour qu’elles expliquent leur démarche. « À ma grande surprise, j’ai peut-être 20 % de mon audience qui m’a dit n’être pas du tout au courant que les jeunes pouvaient être touchés », pointe la seconde nommée qui ne regrette absolument pas d’avoir communiqué sur l’impact du coronavirus. Jill Vandermeulen commente, elle aussi, son action sur les réseaux sociaux : « Le message qui était de mise ce week-end, c’était principalement de parler de ces soirées illégales, les lockdown party ou soirées quarantaine qui sont organisées un petit peu partout en Belgique (…) C’est fini de rigoler, il est grand temps de mettre des choses en place et de conscientiser la population qui me suit ».

Le public cible de Jill, ce sont eux qui « sortent et qui vont dans les soirées donc c’est vraiment à eux que je me suis adressée et sur un ton assez dur ». « Je me suis fait traiter de collabo parce que je proposais aux gens de me transmettre les adresses » où se déroulaient les soirées lockdown. Grâce à ses messages sur les réseaux sociaux, l’influenceuse est parvenue à perturber la tenue de 45 soirées organisées de façon illégale, comme le pointe RTL. Une victoire pour Jill Vandermeulen. Et, une prise de conscience toutes les générations confondues ?

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