«American Idol» ou comment continuer un programme condamné par le confinement
Alors que de côté-ci de l’Atlantique, de nombreuses émissions sont paralysées par le Covid-19, les Américains n’ont pas voulu se passer de l’un de leurs divertissements favoris. Il a donc fallu rivaliser d’ingéniosité pour assurer la poursuite de la dix-huitième saison d’« American Idol ».
Rien à faire, quand le Covid-19 passe, les téléréalités trépassent. « The Voice » en a fait l’amère expérience en France puisque ses directs prévus initialement au mois de mai sont postposés. D’autres émissions ont dû radicalement réduire leurs ambitions, comme « Quotidien ». Même aux USA, les talk-shows ont du mal. Mais au milieu de ce marasme, un irréductible résiste au coronavirus. « American Idol » tente de réussir à survivre là où les autres ont échoué.
Une méthode et des questions
Tout comme « The Voice », « American Idol » pouvait compter sur des auditions et des sélections préenregistrées avant le confinement. Pas de problème donc sauf que comme en France, les directs arrivent à partir du 26 avril, avec en théorie le public qui devrait applaudir les candidats.
La recette pour parer à ce problème : faire des directs à distance où les coachs, restés chez eux, commenteront les prestations des candidats eux aussi cloîtrés dans leurs domiciles. De quoi changer du faste des plateaux télé ! Katy Perry et Lionel Richie seront donc en direct de Californie, Luke Bryan étant à Nashville. Quant à l’animateur, Ryan Seacrest, il tentera la performance inédite d’harmoniser les prises de parole depuis Los Angeles.
Ce dispositif ne manque pas de poser des questions : comment les candidats vont-ils pouvoir faire une prestation de qualité sans orchestre, en étant sur leurs canapés, et avec le peu de matériel technique à leurs dispositions ? La chaîne ABC a promis de donner plus de détails d’ici les directs mais l’initiative a au moins pour mérite d’intriguer le public.
