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Appel à sauver les zoos de Londres et de Whipsnade et leurs 20.000 animaux (vidéo)

A cause du confinement, le plus vieux parc scientifique du monde et le plus grand du Royaume-Uni sont menacés de fermeture. Ces établissements alertent sur le devenir d’espèces en danger qu’elles hébergent.

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L’annonce a fait l’effet d’un choc outre-Manche. Deux de ses zoos les plus emblématiques, celui de Londres et de Whipsnade, vont peut-être disparaître. La crise du coronavirus les a empêchés d’accueillir des visiteurs, avec une perte estimée aux alentours d’environ 8.700.000€. Le populaire naturaliste britannique Sir David Attenborough a ainsi décidé de s’allier avec la Société zoologique de Londres qui gère ces parcs pour appeler le public à faire des dons pour éviter leurs fermetures. Le destin d’environ 20.000 animaux, dont beaucoup d’espèces menacées, est en jeu.

Des établissement d’intérêt publics aux abois

Dans une vidéo publiée ce jeudi, David Attenborough alerte sur l’urgence de la situation. Ces deux établissements sont hautement emblématiques de par leurs statuts. Celui de Londres est le plus vieux parc zoologique scientifique du monde et celui de Whipsnade constitue le plus grand du pays avec près de 240 hectares.

« Sans votre aide, nous pourrions faire face à la fermeture [d'une association] qui apporte depuis 200 ans une contribution exceptionnelle à la conservation et à la compréhension de la faune et la flore. Ce serait un scandale si ce pays ne peut pas le soutenir », supplie le naturaliste de 94 ans. Le but est au moins de collecter un million de livres sterling, soit un peu plus de 1.100.000€. Mais en réalité, ce sont 25 millions de livres qu’il faudrait pour vraiment sortir ces zoos d’affaire.

Pour cela, leur réouverture, commencée en juin, peut aider mais pas entièrement. Le zoo de Londres ne peut ainsi accueillir que 2.000 personnes au maximum, sur les 10.000 en temps normal. Pour Whipsnade, il s’agit de 3.000 visiteurs contre 12.000 hors-crise. Le directeur de la Société zoologique de Londres, Dominic Jermey, se retrouve ainsi à devoir faire face à « une pression financière énorme ». L’association se dit « à la pointe de la recherche pour comprendre comment des maladies comme les coronavirus se transmettent de la faune sauvage à l'homme. [Mais pour cela]nous avons besoin d'aide pour continuer ».

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