L’histoire à table du «merveilleux» belge
Un fabuleux dessert, mais aussi une longue histoire.
Nous vous avons déjà conté l’histoire de la meringue, cette « neige sèche » dont Lancelot de Casteau, le cuisinier du prince-évêque de Liège, consigna le premier la recette en 1604. Il s’agissait, disait-il, de fouetter vivement pendant un quart d’heure des blancs d’œufs avec du sucre pour les transformer en une grosse écume. C’est ce qui allait devenir la future… « meringue italienne » ! Le pâtissier suisse Gasparini servit cette meringue à Marie Leszczynska, future épouse de Louis XV, et à la reine d’Angleterre qui vit dans ce dessert une promesse de doux baiser. Cette meringue cuite à la française (à basse température) est, depuis, devenue la base d’un dessert bien belge : le merveilleux. Cette gourmandise, régal pour les yeux et les papilles, est composée de deux meringues aérées soudées ensemble par une épaisse couche de chantilly, le tout généreusement recouvert de cette même crème.