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«Je reste ouvert, quoi qu’il arrive»: la colère d’un restaurateur français après l’annonce du reconfinement

Comme en Belgique, les restaurants français doivent maintenant fermer leurs portes. Une décision prise par Emmanuel Macron, qui plonge les restaurateurs dans la détresse et la colère.

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L’émotion et la colère étaient vives chez les restaurateurs français mercredi soir. Le président Emmanuel Macron a en effet annoncé, lors d’une allocution retransmise en direct sur les chaînes de télévision françaises, qu’un confinement allait de nouveau être imposé sur tout le territoire, dès ce jeudi soir. Confinement veut dire fermeture des commerces non essentiels, des bars et des restaurants. Si les Français s’attendaient à une telle mesure, elle est difficile à accepter.

En direct sur BFMTV, un restaurateur a exprimé toute sa détresse et sa colère face à ce nouveau confinement. Pour lui et sa centaine d’employés, c’est une véritable mise à mort. « Il faut qu’Emmanuel Macron arrête ça », s’est exprimé Joel Alric, propriétaire de plusieurs établissements à Paris. Viser l’Horeca est injuste selon lui : « Je comprends Emmanuel Macron, mais ce n’est pas chez nous le problème. les gens sont assis, surveillés ici. Maintenant, ce qu’il va se passer, c’est que les gens vont aller chez eux, faire la fête. Nous, on est des restaurateurs, on fait les choses bien ». « Vendredi, je vais ouvrir tous mes restaurants. Je demande à toute la France d’ouvrir », a-t-il annoncé au journaliste de BFMTV qui lui rappelait qu’il risquait diverses sanctions s’il décidait de garder ses établissements ouverts. « Ce n’est pas grave », a répondu Joel Alric, la voix tremblante, avant de s’adresser à ses concitoyens : « Si je finis en prison, venez me chercher ».

Joel Alric n’est qu’un exemple parmi d’autres restaurateurs en détresse. Chez nous, la fermeture des restaurants a été annoncée le 17 octobre dernier, et est effective depuis le 19. Le soir de cette annonce, plusieurs tenanciers de restaurant se sont exprimés sur les réseaux sociaux, en pleurs. « Il y a des gens qui vont se tirer une balle dans la tête […] Tout un secteur est en train de mourir », avait notamment réagi Grégory Dinoir, désespéré et en larmes, sur Facebook.

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