La vie est dure à Koh-Lanta ! Il y a une semaine, juste avant la finale, un documentaire de C8 en donnait encore la preuve en récoltant les témoignages des candidats qui doivent survivre le ventre presque vide. Mais les aventuriers peuvent encore s’estimer heureux, selon les révélations faites par le magazine Society qui consacre ce jeudi son nouveau numéro sur les secrets de Koh-Lanta. Si la production ne faisait pas un minimum pour les aider, ce serait pire encore, et il n’est pas question ici de la traditionnelle ration en riz. Car oui, la production de l’émission aide un peu les candidats avec la nourriture pour qu’ils puissent passer 40 jours sans encombre, mais pas directement.
Au pays de l’illusion
Comme le révèle l’enquête de Society, pour les besoins du programme, il faut bien avoir le strict nécessaire, à savoir de l’eau courante et de l’électricité. Mais ça n’est pas vraiment destiné aux candidats, mis à part avec le puits habituel. Par contre, ils bénéficient d’une astuce pour le moins subtile. La production s’arrange en effet pour « importer des noix de coco à proximité des campements ou planter du manioc au petit matin, que les aventuriers s'extasieront de découvrir miraculeusement alors qu'ils étaient déjà passés par là la veille », selon Society. Autrement dit, sans cela les candidats ne trouveraient quasi rien à manger. Un strict minimum pour que la magie de l’émission soit sauvegardée tout en les aidant à aller jusqu’au bout de l’aventure. Encore faut-il pouvoir dénicher le manioc, ce qui n’est pas toujours facile pour de nombreux aventuriers.
A part cela, Society révèle entre autres un autre point sur lequel la production intervient. Il pourrait paraître en effet étonnant que TF1 arrive à dénicher des îles parfaitement désertes, sans qu’aucun habitant des environs n’apparaisse à l’écran. En réalité, c’est une illusion. Les candidats ne sont parfois pas si éloignés de la civilisation, mais tout est fait pour faire croire que c’est le cas, comme le raconte une des journalistes de Society, Emmanuelle Andreani. « En coulisses, il y a tout un énorme barnum de 100 personnes sur place, ce sont des mois de préparation. Un régisseur nous expliquait qu'il fallait parfois mettre en place des cordons de sécurité autour des îles, pour ne pas que des bateaux passent dans le champ, pour donner vraiment la sensation d'île déserte », développe-t-elle. Une technique qui marche manifestement bien puisque les téléspectateurs n’y voient que du feu.