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Baudelaire et la «pauvre Belgique!»

Baudelaire nourrissait une haine féroce pour notre « pays de singes ». Le poète tourmenté aurait eu 200 ans cette année. Évocation.

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Le 9 avril dernier, nous célébrions les 200 ans de Charles Baudelaire : quarante-six années sur terre, le reste en dessous. Comment relater cet homme disséqué, conté et chanté à tout va ? Que pourrions-nous donc lui trouver de plus que son génie déjà établi ? Que pourrait-on prétendre de plus que tous ces illustres autres ? Certains le portant aux nues, d’autres le noyant dans sa fange. Car Baudelaire divise, déchire à réveiller les morts. Même son nom est une antinomie, le « beau » s’oppose au « laid » et le tout donne Baudelaire.

Aragon confesse avoir eu pour lui « des sentiments extrêmes ». Sartre, en un violent réquisitoire, jette une ombre sur celui que Rimbaud célèbre comme « le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu. » Oui, l’homme est controversé. Non, il n’a pas tout pour plaire. Inquiet, tourmenté. Résolument paradoxal. Il hérite, dilapide, son inconstance est telle qu’il est mis sous tutelle.

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