Laurent Ruquier parle d’une «hystérie» autour des cas contacts suite à «On est en direct»
Suite à l’enregistrement de l’émission « On est en direct », plusieurs journalistes de la radio ont été déclarés cas contact.
Depuis le début de la pandémie, c’est la première fois qu’autant de journalistes sur des émissions de grande écoute se retrouvent, soit hors antenne, soit à travailler depuis chez eux. Depuis l’enregistrement de l’émission « On est en direct » vendredi pour les 100 ans de la radio, une partie des journalistes présents a été déclarée cas contact. Un des invités à l’enregistrement, s’est découvert contaminé par le Covid-19. Le mystère sur cette personne n’a pas duré très longtemps. Jean-Jacques Bourdin a lâché le morceau sur RMC, il s’agit d’Yves Calvi. Le journaliste ne présente que des symptômes très minimes.
Une hystérie sanitaire
Cette histoire a tout de même marqué les esprits et Laurent Ruquier s’est rendu sur le plateau de « Touche pas à mon poste » pour en parler avec Cyril Hanouna. L’animateur est visiblement agacé d’être ainsi pointé du doigt pour être à l’origine d’un « cluster ». Pour lui, cette affaire relève de « l’hystérie ». « Ce qui s’est passé depuis la fameuse photo vendredi soir, puisque l’émission a été enregistrée vendredi, prouve bien qu’il y a une hystérie autour de tout ça, qui est dénué de sens » explique-t-il sur le plateau. Ce qui est décrit comme une épidémie de cas contact aurait pu arriver « n’importe où, avec n’importe qui ».
Si pour lui, la situation n’est pas si grave c’est parce qu’aucun des invités n’a été contaminé pendant l’enregistrement de l’émission. Il ajoute aussi que, bien qu’il ait continué ses émissions pendant la pandémie, personne n’a été contaminé : « D’abord, je fais de la télévision aux Enfants de la télé, l’émission On est en direct tous les samedis soirs, je fais Les Grosses têtes, tout ça depuis plus d’un an, sans jamais qu’il y ait eu un seul cas contact sur mes plateaux de télé, ni à la radio. Et à France Télévisions, Philippe Thuillier, le producteur, fait tout ce qu’il faut pour que les conditions sanitaires et hygiéniques soient respectées, les distanciations, etc . » annonce-t-il.
Pas de la faute de la production