La cuisine des temples
L’histoire à table de la semaine.
Née il y a 1.700 ans dans les montagnes de Corée, la cuisine des temples connaît un nouvel engouement mondial, surtout depuis la tenue d’une conférence sur le sujet organisée à New York en 2018. Cette tradition culinaire se veut plutôt minimaliste, végétalienne, saisonnière et locavore, en accord avec ce que peut offrir la nature environnante. Une cuisine préparée et consommée dans une démarche également spirituelle, s’inscrivant dans la philosophie du bouddhisme et qui nourrirait l’âme autant que le corps. Et jamais plus qu’il ne faut. L’idée est de prélever le minimum vital et de ne jamais laisser de restes. Bref, une conception qui s’inscrit parfaitement dans l’air du temps. Au menu de cette gastronomie du Sud-Est asiatique, des mets simples à base de légumes, de fruits et de racines de saison, parsemés d’herbes fraîches et sauvages, mais aucun aliment d’origine animale à par un apport réduit et occasionnel de produits laitiers. Précisons également que tous les légumes ne sont pas les bienvenus.