Accueil Actu Soirmag

L’histoire improbable de cette journaliste néo-zélandaise enceinte coincée en Afghanistan

La journaliste néo-zélandaise a été accueillie par les talibans après que la Nouvelle-Zélande lui a refusé une dérogation pour rentrer au pays pour accoucher. Finalement, la Nouvelle-Zélande a fait marche arrière.

Temps de lecture: 2 min

Charlotte Bellis, néo-zélandaise et son compagnon belge, Jim Huylebroek ont vécu une histoire plutôt compliquée depuis que la journaliste a appris qu’elle était enceinte.

En effet, alors qu’elle travaille pour Al-Jazeera en Afghanistan, elle s’est rendue au siège de la chaîne à Doha au Qatar. C’est là-bas qu’elle a découvert sa grossesse. Cependant, il est interdit dans le pays d’avoir un enfant hors mariage. La journaliste néo-zélandaise a alors décidé de garder sa grossesse secrète, le temps d’obtenir une dérogation pour rentrer en Nouvelle-Zélande et y accoucher. Cependant, suite à l’application dans son pays natal de mesures sanitaires strictes depuis 2020 avec une fermeture des frontières, sa demande a été refusée. La jeune femme a donc décidé de rejoindre son compagnon, photographe belge, basé en Afghanistan.

Dimanche 30 janvier, Charlotte Bellis annonçait avoir demandé l’hospitalité auprès de hauts responsables talibans. Étonnamment, le régime afghan, pourtant très conservateur concernant ces aspects de la vie, a accepté. Ces derniers avaient déclaré : « Nous sommes heureux pour vous, vous pouvez venir et vous n’aurez pas de problème ». La journaliste a ajouté dans une interview à Radio New Zealand depuis Kaboul : « Quand les talibans offrent – à une femme enceinte et célibataire – l’asile, vous savez que vous êtes dans une situation difficile ».

Avec la médiatisation de l’affaire, les autorités néo-zélandaises ont finalement réexaminé son dossier. Dans la journée, la journaliste a reçu une réponse positive des autorités néo-zélandaise quant à son retour dans son pays. Il semblerait qu’une place dans un centre de quarantaine ait été trouvée selon le vice-premier ministre, Grant Robertson. Cependant, les autorités néo-zélandaises assurent que cette réexamination du dossier de Charlotte Bellis n’est aucunement liée à la publicisation de sa situation. Les médias, australiens notamment, n’hésitaient pas à parler de cette « journaliste abandonnée » par son pays. Charlotte Bellis avait fait part de son impression d’avoir été « trahie ».

Notre sélection vidéo

Sur le même sujet

Aussi en Société

Des dromadaires attendus à Paris ce samedi

La Fédération française pour le développement des camélidés en France et en Europe avait prévu de faire défiler une cinquantaine de dromadaires, chameaux, lamas et alpagas samedi des quais de Seine. Le parcours a été revu.

Voir plus d'articles

À la Une