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Deux participantes au dernier clip de Stromae dénoncent les conditions de tournage

Selon elle, les conditions de travail lors du tournage de « Fils de joie » étaient bien difficiles.

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Le 7 mars dernier, Stromae a dévoilé le clip du titre « Fils de joie », chanson de son nouvel album « Multitude ». La vidéo, qui cartonne sur Youtube (3,9 millions de vues en trois jours), a été tournée au Cinquantenaire en janvier dernier.

Pour le tournage, les équipes de Stromae avait casté des centaines de personnes à Bruxelles notamment, afin de sélectionner des danseurs et des figurants pour participer au clip. Mais il semblerait que les conditions de travail lors de l’enregistrement de « Fils de joie » au Cinquantenaire n’ont pas été optimales. C’est en tout cas ce que dénoncent une danseuse et une figurante du clip auprès de la RTBF.

« Ça implique une très grande disponibilité puisqu’on devait être là à partir de 6 heures du matin et globalement, la journée se terminait vers 17 heures », explique d’abord la jeune figurante, qui dénonce surtout ce que cette expérience lui a demandé en termes « de condition physique ». En effet, le tournage ayant eu lieu en janvier, la température extérieure était très basse : « Il faisait à peu près 1°C mais ressenti -2°C, sachant qu’on ne bougeait pas [...] C’était extrêmement difficile », raconte-t-elle.

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Un défraiement au lieu d’une vraie rémunération

La danseuse qui s’est exprimée auprès de nos confrères a des mots plus durs. Pour elle, qui a quitté le tournage après deux jours (elle devait rester cinq jours normalement), la société de production qui gérait le tout, Abyssal, n’était pas du tout professionnelle avec les participants. « On connaissait les jours de tournage, mais pas les jours de répétition. Donc pour quelqu’un qui travaille [...] c’était très incertain de savoir comment s’organiser pour cette semaine », déplore la jeune femme.

Mais le problème le plus important selon elle, c’était la rémunération accordée aux danseurs : « Au départ, il s’agissait d’un projet rémunéré et quand on a appris qu’il s’agissait de 150 euros pour les cinq jours, on était déjà un peu engagé dans le projet ». « Pour moi, une rémunération, c’est un contrat de travail, ce n’est pas un défraiement », ajoute-t-elle, dénonçant aussi au passage le « mépris de la part de l’organisation et des chorégraphes », ainsi que « le planning reçu la nuit ou en dernière minute ».

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