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Présidentielle 2022: grosse tension entre Quotidien et Marine Le Pen (vidéos)

La candidate à la présidentielle refuse depuis plusieurs années d’accréditer les journalistes de Quotidien et précisant qu’ils « ne sont pas des journalistes ».

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Quotidien est-elle une émission de divertissement plutôt que d’information ? Pour Marine Le Pen, la réponse est « oui ». La candidate à la présidentielle a annoncé lors d’une conférence de presse que ceux qui animaient l’émission quotidienne sur TMC, n’étaient pas des journalistes. Une raison donc pour elle de continuer à boycotter l’émission et à ne pas donner d’accréditations pour la suivre dans ses déplacements.

En réponse, Yann Barthès a répondu hier soir pendant son journal. « Et si on changeait le nom de l’émission pour pouvoir suivre Marine Le Pen ? « Face à Yaya », ça passe » a déclaré avec ironie Yann Barthès, faisant ainsi référence à l’invitation qu’avait acceptée Marine Le Pen avant de se retirer, à l’émission de Cyril Hanouna, « Face à baba » sur C8.

Dans sa chronique « 19 : 30 Médias », Julien Bellver avait relevé que la posture de Marine Le Pen était contradictoire. Tout en refusant la présence de Quotidien à ses meetings et déplacements, la candidate avait déclaré après qu’Emmanuel Macron refuse un débat avant le premier tour : « Je suis effaré de la manière dont Emmanuel Macron traite aujourd’hui les médias ». Hier, Marine Le Pen précisait que Quotidien n’était une émission de « divertissement ». « « Quotidien » est un amuseur, une émission de divertissement », déclarait-elle.

Le journaliste et chroniqueur a donc listé lors de son passage plusieurs émissions auxquelles a participé Marine Le Pen et qui relève plus d’émissions de « divertissement » selon lui à savoir « Une ambition intime » avec Karine Le Marchand sur M6 et « Face à Baba » avec Cyril Hanouna sur C8. Enfin il conclut son passage en lançant : « Sachez-le, c’est désormais Marine Le Pen qui distribue les cartes de presse ».

Emmanuel Macron a lui aussi réagi aux propos de la candidate sur France 2  : « Quand la même personne, le même jour, dit qui est journaliste et qui ne l’est pas parce qu’il dit des choses qui ne lui plaisent pas, c’est le début d’une dérive autoritaire » et d’ajouter : « Le vrai visage de l’extrême droite revient. C’est un visage qui ne respecte pas les libertés, le cadre constitutionnel et l’indépendance de la presse ».

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