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L’ancien DRH et PDG de TF1 s’exprime pour la première fois sur l’affaire PPDA

Ce soir, Médiapart diffusera une émission spéciale sur l’affaire PPDA. Vingt femmes seront présentes pour faire part de leur témoignage.

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À 19h ce soir sur le site de Médiapart, le journal diffusera une émission spéciale. Le média se concentrera sur les témoignages à visage découvert de vingt femmes ayant rapporté les abus et agressions commis par Patrick Poivre d’Arvor alors qu’il était journaliste chez TF1.

L’émission sera présentée par Mathieu Magnaudeix, Valentine Oberti et Marine Turchi. Le communiqué de presse explique en amont de la diffusion : « Elles ont entre 28 et 63 ans et viennent de toute la France. Elles sont journalistes, autrices, mais aussi employées de magasin, enseignante, conseillère aux entreprises, bibliothécaire. La plupart ne se connaissaient pas avant le début de l’affaire. Certaines se sont rencontrées pour la première fois sur notre plateau. Toutes ont en commun d’avoir témoigné dans l’enquête judiciaire contre Patrick Poivre d’Arvor, qui a déposé une plainte en « dénonciation calomnieuse » contre seize d’entre elles. Huit d’entre elles ont dénoncé un viol, deux alors qu’elles étaient mineures. Mediapart estime que ces faits sont d’intérêt public. Patrick Poivre d’Arvor n’a pas donné suite à notre demande d’entretien dans des conditions similaires à celles proposées à ces femmes ».

L’ancien PDG et DRH présent

Lors de cette émission, l’ancien directeur des ressources humaines de TF1 entre 1993 et 2001 et PDG de TF1, Nonce Paolini sera présent et s’exprimera pour la première fois. Dans un extrait déjà partagé par Médiapart, on peut l’entendre déclarer soutenir les démarches des femmes témoignant. « J’espère qu’elles pourront obtenir la possibilité que leur affaire soit revenue par la justice, la prescription est évidemment un rempart assez commode », assure-t-il avant d’ajouter : « Maintenant, pour celles qui ne sont pas dans la prescription et qui vont pouvoir s’exprimer, j’espère que la justice les écoutera et les entendra. Elles prennent un risque, qui est d’être calomniées, et de ne pas être crues, ce qui est sans doute encore plus pénible. Donc, mon souhait c’est que la justice puisse passer, ces agissements doivent être sanctionnés, d’une façon ou d’une autre. Je suis avec elles. D’ailleurs, si j’ai répondu à votre demande – ce que j’ai refusé à beaucoup d’autres – c’est parce qu’elles viennent témoigner chez vous et que je veux leur dire que leur souffrance ne peut laisser indifférent personne et en particulier pas moi, ni comme homme, ni comme ancien dirigeant ».

Enfin, il précise qu’il aurait « sans aucun doute » lancé une enquête interne s’il avait eu connaissance des faits.

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