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Un Belge au cœur de la polémique Balenciaga, la marque de luxe accusée de promouvoir la pédophilie

La marque française est accusée de faire l’apologie de la pornographie dans sa dernière campagne publicitaire.

Temps de lecture: 2 min

La polémique enfle sur les réseaux sociaux depuis plus d’une semaine. La maison française « Balenciaga » est accusée de faire l’apologie de la pédophilie. Sur certaines images de la nouvelle campagne de la marque de luxe, maintenant retirées, on pouvait observer une jeune fille, debout sur un canapé, tenant une peluche ourson aux allures d’un sac par des sangles de couleur noire. Un cliché inspiré de l’imagerie BDSM, une pratique sexuelle sadomasochiste.

Sur une autre photo, c’est un peintre belge qui est au centre du malaise. En effet, un livre du peintre Michael Borremans se trouve en arrière-plan. Le travail de Borremans met fréquemment en scène des enfants. Sa série 2017/2018, Fire from the Sun, montre notamment un groupe de tout-petits avec du sang tachant la peau, dans une composition sinistre.

Jouant à trouver les significations gênantes au travers de cette campagne, une autre photo a également attiré l’attention des internautes. Des documents gênants figurent dans le coin d’un cliché. Ces derniers représentent des extraits d’une décision de la Cour suprême américaine portant sur la pornographie infantile.

Muse de la marque, la star de téléréalité américaine, Kim Kardashian, a réagi à la polémique en expliquant qu’elle souhaitait «  réévaluer  » sa collaboration avec la maison de luxe.

Des excuses

Du côté de Balenciaga, la marque a assumé « la pleine responsabilité du manque de surveillance et de contrôle » dans cette affaire. Toutefois, elle ne souhaite engager de poursuite contre la maison de production North Six et le décorateur Nicholas Des Jardins. «  Je veux m’excuser personnellement pour le mauvais choix artistique (…) et j’assume ma responsabilité . », s’est excusé le directeur artistique de Balenciaga. «  Si j’ai voulu parfois provoquer à travers mon travail, je n’ai jamais eu l’intention de le faire avec un sujet aussi horrible que la maltraitance des enfants, que je condamne  », a poursuivi Demna à travers un message posté sur Instagram. Cette campagne ratée met en péril l’avenir du directeur artistique au sein de la maison de luxe.

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