Le pumpernickel de l’Empereur
Ce nom proviendrait du vernaculaire germanique de l’ancien haut allemand : « pumpern » signifiait « avoir des flatulences ».


Son goût très prononcé ne laisse personne indifférent. On l’aime ou on le déteste ! Le pumpernickel, pain noir de seigle allemand, excellent pour la santé, compte aussi son lot de détracteurs. Parmi lesquels l’empereur Napoléon Ier. On rapporte que lors d’une campagne militaire, il arrive avec son armée en Westphalie, dans le nord de l’Allemagne, où il est accueilli par la population, qui lui offre du pain. Il en prend une tranche, l’examine et la tend à son cheval en disant : « C’est bon pour Nickel ». Entendez : juste assez bon pour nourrir un cheval ! Par déformation, les Allemands du cru auraient transformé ce « bon pour nickel » en « pumpernickel ». Mais il s’agit plus que probablement d’une légende, même si l’empereur des Français a bien compté un Nickel parmi l’une des 76 montures personnelles qu’il a possédées et qui ont été recensées au cours de son existence. Nickel fut un pur-sang arabe à robe grise métallique, offert par le tsar de Russie en 1805.