Poutine n’est pas isolé
L’édito de Benoît Franchimont.


Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Assemblée générale de l’ONU a exigé, jeudi 23 février, un retrait immédiat des troupes russes, appelant à une paix juste et durable. Cette résolution a recueilli 141 votes en sa faveur, mais a aussi été contestée par 7 pays (Russie, Biélorussie, Syrie, Corée du Nord, Mali, Nicaragua et Érythrée) alors que 32 autres, dont les géants chinois et indien, s’abstenaient. Malgré les crimes de son armée et l’horreur semée parmi les civils ukrainiens, Vladimir Poutine n’est pas autant isolé qu’on ne l’imaginait, tenant encore sous sa coupe, militaire et/ou économique, une série de pays partenaires.