«Rape Day»: retiré de la plateforme Steam, le jeu vidéo polémique n’abdique pas

Par la rédaction

Publié le 8/03/2019 à 10:37 Temps de lecture: 2 min

Après la polémique, le rétro-pédalage en règle pour Steam : la plateforme qui propose de très nombreux jeux vidéos a décidé de retirer « Rape Day » de son offre (future). Le jeu, qui devait voir le jour en avril prochain, ne sortira pas sur Steam. Dans un communiqué, le studio américain Valve Corporation a annoncé se retirer de ce pari aux effets possibles « inconnus » et « risqués ».

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« Nous respections le désir des développeurs de s’exprimer, et la mission de Steam est de les aider à trouver un public mais ce développeur a choisi un sujet et une façon de l’illustrer qui rendent cette tâche très difficile pour nous », écrit l’entreprise, dans des propos repris notamment par Sudpresse qui note par ailleurs que ce n’est pas la première fois que Steam retire un jeu de son catalogue après une controverse : la dernière fois, il s’agissait d’une fusillade dans une école.

Un autre diffuseur ?

Ce jeudi 7 mars, nous vous détaillions le contenu de ce jeu vidéo dont le titre, « Rape Day », signifie tout de même en français, « Journée du viol ». L’objectif des réalisateurs du jeu vidéo ? « Contrôlez les choix d’un tueur et violeur en série qui rôde pendant une apocalypse zombie ». Rendu public, le descriptif du jeu a provoqué un tollé. Des pétitions ont été créées pour empêcher la mise sur le marché de « Rape Day ». Une députée britannique est même montée au créneau, comme l’épingle Sudinfo. Elle parle d’un jeu au contenu « totalement pervers » et demande au gouvernement britannique d’agir pour que ce « genre de stupidité » ne puisse pas être diffusée.

Toujours est-il que le retrait de « Rape Day » du catalogue de Steam ne signifie pas que le jeu vidéo ne verra définitivement pas le jour. Desk Plant, son développeur, espère encore trouver une autre plateforme de diffusion – comme le révèle la BBC  –, pour son jeu qu’il dit destiné « aux 4 % de la population qui sont des sociopathes ».