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Les repas, c’est le bagne: la nourriture d’antant dans les prisons

L’histoire à table retrace les repas servis dans les établissements pénitentiaires. Et certains ne s’en sortaient pas si mal...

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Journaliste Temps de lecture: 2 min

Quel prisonnier ne s’est jamais plaint du rata qui lui est servi dans son établissement pénitentiaire ? Il n’en fut pas toujours ainsi. Du moins pour les captifs de haute condition. Ainsi, le maréchal et futur président Patrice de Mac-Mahon, fait prisonnier lors de la guerre franco-prussienne et détenu à Wiesbaden, devait se contenter pour son ordinaire le midi d’œufs ou de poisson, suivi d’un plat de viande avec légumes, d’un entremets ou un dessert, et de café. Le soir, après le potage, il se sustentait d’un poisson suivi d’une grosse pièce rôtie de bœuf ou de mouton, une salade, des légumes, entremets ET dessert, suivis d’un café. Le tout préparé par son chef personnel, Auguste Escoffier lui-même !

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