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Le filet d’Anvers

L’histoire à table de la semaine.

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Journaliste Temps de lecture: 2 min

Non Madame, le filet d’Anvers n’est pas du cheval… et encore moins du porc (bien moins connu d’ailleurs que son homonyme… le port d’Anvers). Oui Madame, il a cependant bien été inventé dans la cité portuaire ! Il s’agit d’une pièce de bœuf, tirée de la grosse cuisse, qui a été salée, séchée et fumée, selon une technique développée en Campine à base de sciure de hêtre et de chêne, de branches de pin et de genévrier, ainsi que d’aromates. Ce filet est consommé cru, en tranches fines, presque translucides. Ce mets fait la fierté des Anversois. Au début du XIXe siècle, la bourgeoisie francophone de la ville pouvait, seule, se permettre d’acheter ce produit considéré de luxe, car à base d’un morceau noble du bœuf, à l’époque hors de prix.

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