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L’Élixir d’Anvers

L’histoire à table de la semaine.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Il est peu de liqueurs dont on puisse à la fois vanter les qualités dégustatives et... digestives. C’est pourtant le cas de l’Élixir d’Anvers, une boisson spiritueuse que l’on retrouve depuis le XIXe siècle dans toutes les bonnes maisons de la région scaldéenne et qui est aujourd’hui exportée de par le monde. Reconnaissable grâce à sa bouteille octogonale qui n’est pas sans rappeler les petits flacons des officines du temps jadis, cette liqueur d’un jaune intense a tout pour éveiller la curiosité. Son étiquette tricolore, qui porte le nom et le blason de François-Xavier de Beukelaer, nous ramène au 19 mars 1863... En cette nuit de la Saint-Joseph, après des années de recherches, le jeune homme, qui a terminé ses études de médecine et de pharmacie, est ravi : sa recette d’une boisson qu’il désirait à la fois délicieuse et bienfaisante est enfin au point. Mûrie au fil du temps (il faut cinq mois pour la fabriquer), la liqueur est créée en quatre étapes. Elle résulte de la macération, dans de l’alcool pur, de 32 plantes et herbes, qui libèrent ainsi leurs arômes.

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