Michelle Obama, Taylor Swift…: les stars américaines s’indignent de la révocation du droit à l’avortement
La décision de la Cour suprême aux États-Unis met en péril le droit à l’avortement dans les différents États du pays. Les stars n’ont pas hésité à partager leur colère.
Depuis le vote de la Cour suprême, les réseaux sociaux sont bombardés de message de colère, d’angoisse et surtout d’appels à la lutte pour les droits des femmes. Aux États-Unis, la Cour suprême a voté la révocation du droit à l’avortement en tant que droit pour les femmes de la constitution américaine. Les stars sont montées au créneau.
De nombreuses personnalités ont partagé une tribune de Michelle Obama, qui écrivait : « Je suis absolument terrifiée qu’on en soit là, après des décennies de combat pour le droit des femmes à disposer de leur corps. La décision d’aujourd’hui nous en a privé ».
La chanteuse Billie Eilish a pris position sur scène, lors de son passage au festival de Glastonbury : « Aujourd’hui est un jour vraiment, vraiment très sombre pour les femmes aux États-Unis », a-t-elle lancé. Une autre chanteuse présente, Phoebe Bridgers a également critiqué la Cour suprême « qui essaie de nous dire ce qu’on doit faire de notre corps ».
Pour Patricia Arquette, cette décision est une « catastrophe absolue » : « De donner aux gens le droit de porter des armes, à enlever aux femmes celui de disposer de leur corps. Nous n’avons pas été assez réactifs, nous l’avions vu venir ».
D’autres stars invitent à la lutte comme l’actrice Viola Davis qui lance « Nous devons faire entendre notre voix et notre pouvoir ». Selon Alyssa Milano, cette mesure « aura des conséquences mortelles ».
Plusieurs États ont cependant tenu à assurer qu’ils maintiendraient le droit à l’avortement. Ce fut notamment le cas des gouverneurs de Californie, d’Oregon et de Washington. D’autres États cependant, ont affirmé leur volonté d’interdire l’avortement dont le Missouri, qui a été le premier à l'interdire.
Des compagnies dont Netflix et Disney, ont assuré qu’elles couvriraient les frais nécessaires d’un déplacement pour leurs employées qui souhaitent avorter.