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Squeezie se retire de la tribune signée par 150 influenceurs et destinée aux députés

Le premier Youtubeur de France regrette d’avoir signé une tribune contre une réforme qui dénonce les « dérives d’une minorité ».

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Ce dimanche 26 mars, une tribune signée par 150 influenceurs a été publiée dans le JDD. Parmi les signataires, il y a notamment Squeezie, Cyprien, ou encore Seb. L’objectif de cette tribune est de demander la conservation de « leur modèle économique ». Ce texte arrive avant l’examen d’une proposition de loi pour encadrer leur activité qui aura lieu la semaine prochaine. Cependant, le Youtubeur le plus suivi de France s’est finalement désolidarisé de l’article dimanche soir.

« J’ai fait l’erreur de donner mon accord pour que mon nom apparaisse », confie-t-il sur son compte Twitter. « On m’a présenté cette tribune comme un moyen de nous défendre devant des lois trop extrêmes, qui auraient pu pénaliser à tort les honnêtes créateurs de contenu », explique-t-il. Mais désormais, il regrette que  « cette tribune ne fasse aucune distinction entre les créateurs de contenus et les influenceurs, et semble juste essayer de limiter la casse sur les influenceurs mal intentionnés. » Il déplore ensuite que des influenceurs à l’origine des dérives aient pu signer le texte.

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« Je n’ai rien à perdre avec cette réforme »

Vendredi dernier, le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire a présenté une série de mesures dans le but de réguler le secteur de l’influence. Il veut notamment soumettre les 150.000 influenceurs français  « aux mêmes règles » publicitaires que les autres médias.

Mais selon Squeezie, il n’est  « pas impacté par ces lois, je n’ai à perdre avec cette réforme qui est destinée à réglementer des placements de produits immoraux (…) » Il explique également se réjouir des sanctions qui seront mises en place contre « ces arnaqueurs ».

« Nous ne sommes pas des panneaux publicitaires ambulants »

Dans la tribune, les signataires demandent la protection des consommateurs face aux dérives de certains influenceurs. « Nous ne sommes certainement pas parfaits. Nous avons fait des erreurs. Mais notre priorité est et sera toujours la protection des consommateurs, de nos communautés. Nous sommes favorables à un encadrement du secteur », écrivent-ils, avant d’ajouter :  « Nous ne sommes pas des panneaux publicitaires ambulants ». Ils demandent aux députés de ne pas les voir comme une menace, ni de «  mettre à mal une économie florissante » qui représente de l’emploi.

En janvier dernier, une enquête sur les pratiques du secteur dirigée par la répression des fraudes (DGCCRF) dénonçait les tromperies sur les produits vendus, les promotions de paris sportifs risqués et les injections « par des esthéticiens et des non-professionnels de santé ». La proposition de loi examinée cette semaine devrait également interdire la promotion de la chirurgie esthétique.

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