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Confinés, ils font des travaux chez eux et tombent… sur un squelette

Bien décidés à profiter de cette période de confinement, un couple se lance dans le réaménagement de la cave de la maison qu’ils viennent d’acheter. Mais en aplanissant le sol en terre battue, tous leurs plans sont chamboulés.

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« Cette histoire, c’est mieux que Netflix », entendent-ils de la part de leurs amis. Pourtant, Cécile et son conjoint Mika se seraient bien passés de cet imprévu. Alors qu’ils pensaient être tranquilles pour faire des travaux dans leur maison qu’ils ont achetée il y a un an, la découverte d’un squelette dans la cave chamboule tout. C’est l’étrange mésaventure que rapporte « Libération » ce lundi 30 mars.

Une question : qui est ce squelette ?

Tout commence au début de la période de confinement décidée par le gouvernement français pour lutter contre le Covid-19. « Plein d’ambitions, mon conjoint Mika descend à la cave pour se construire un établi. Il commence à aplanir le sol en terre battue… Et là, il tombe sur un os », raconte Cécile. Mais d’où vient cet os ? Mystère. Ils concluent que cela vient sûrement d’un chat ou d’un chien qui aurait été enterré là.

Peu après, Cécile remarque que Mika a fermé la porte de la cave, alors qu’il est dedans. Sachant qu’il devait se tramer quelque chose, elle tend l’oreille. « Je l’entends au téléphone avec un copain, en train de dire : "Euh là, je viens de trouver un squelette sous mes pieds. Sûr, c’est un humain. Je fais quoi." ». « T’appelles la police  ! », s’énerve-t-elle a posteriori.

Alors qu’ils sont censés être reclus du monde jusqu’au moins mi-avril, ils voient alors défiler chez eux deux agents de police, puis un médecin légiste et enfin six autres personnes. « Autant dire qu’on a totalement foiré notre confinement », plaisante Cécile, même si ça, c’était avant que leur maison soit parée de rubalises qui les isolent désormais pour de bon.

La question maintenant est celle de l’identité de ce squelette qui est bel et bien humain. « J’ai décidé de l’appeler Daniel. Ça l’humanise. C’est une façon aussi de dédramatiser, parce que bon, l’idée d’avoir un cadavre dans sa cave… Les policiers ont l’air de penser que c’est un squelette très ancien, peut-être un moine. On a appris ça aussi avec ce confinement : on est sur un ancien monastère. […] Voilà comment on est passé de trois à quatre confinés dans cette maison », conclut-elle.

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