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En France, Tinder et une ONG s’associent pour inciter les jeunes à voter

La plateforme de rencontre avait pourtant refusé la même initiative menée par des militants des Jeunes avec Macron.

Temps de lecture: 2 min

Les élections présidentielles en France approchent et plus 7,6 millions de personnes seraient mal inscrites sur les listes électorales. Pour remédier à ça, une ONG « A Voté » a lancé un partenariat avec Tinder. À partir du jeudi 17 février jusqu’au 8 avril, l’ensemble des utilisateurs de la plateforme de rencontre, entre 18 et 25, verront une annonce pour les inciter à voter et à s’inscrire correctement sur les listes électorales.

L’ONG de défense des droits civiques a donc eu accès à plusieurs outils de la plateforme pour « faire matcher la GenZ avec le vote ». Les utilisateurs verront donc plusieurs visuels déclarants : « Si tu dates en bas de chez toi… Alors vote en bas de chez toi  ! » Dans le cadre de mini-vidéos, les internautes pourront aussi trouver la marche à suivre pour s’inscrire sur les listes électorales ou bien vérifier son inscription sur le site de l’ONG.

La moitié des jeunes adultes concernée

Cette démarche cible un public relativement important qui est concerné par les problèmes de mal inscription. Il semblerait que 51 % des jeunes entre 25 et 29 ans sont concernés par la mal inscription, notamment à cause des déménagements, soit 7,6 millions de personnes en 2017 selon les estimations de la sociologue Céline Braconnier. Un problème qui mène très souvent à un abstentionnisme.

Le porte-parole de Tinder en France a déclaré à propos de cette campagne de sensibilisation, vouloir « aider la jeune génération à reconnaître qu’ensemble, ils ont une voix ». Pour les co-présidents de l’ONG, Flore Blondel-Goupil et Dorian Dreuil, « Il faut ramener la démocratie au plus près des jeunes, là ou se forgent les opinions et où se font les discussions ».

Ce n’est pas la première fois que l’application partage des campagnes de sensibilisation. En 2021 et en 2020 en Allemagne et aux États-Unis, Tinder avait notamment porté des initiatives, notamment sur le consentement. Cependant, La plateforme avait déjà refusé une demande de « faux-profils » créés par des militants des Jeunes avec Macron. Les militants souhaitaient sensibiliser à l’inscription via des profils. Selon Tinder, la démarche était relative à une campagne politique et enfreignait les règles communautaires de l’application

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